1907 Un laboratoire néerlandais dirigé par Kamerlingh Onnes réussit à liquéfier de l'hélium. Il a fallu pour y parvenir, obtenir une température inférieure à - 270°C Rappel: La plus basse température possible (zéro absolu) est - 273,15°C. Elle est l'origine de l'échelle de température du système international, le kelvin (K): 0 K = -273,15°C Le point de fusion de la glace est donc égal à 0°C = 273,15 K
1939 Meissner et Ochsenfeld observent un effet de lévitation à partir d'un échantillon de plomb supraconducteur: Un aimant placé au-dessus d'une capsule supraconductrice reste en suspension, en lévitation. La présence de l'aimant entraîne dans le supraconducteur un courant de surface qui crée un champ magnétique qui s'oppose à celui de l'aimant et le repousse. Ce phénomène de lévitation a été appelé effet Meissner. 1956
Bardeen, Cooper et Schrieffer (B.C.S.) proposent une théorie de la
supraconductivité qui leur vaudra le prix Nobel en 1976. 1985 Alex
Müller et Georg Bednorz préparent une
céramique supraconductrice dont la température critique est de 31K. C'est alors que les découvertes s'accélèrent. En 1988 on fabrique un oxyde de cuivre, de thallium, de strontium et de calcium dont la température critique est de 125K. Les nouveaux matériaux peuvent être refroidis par l'azote liquide au lieu de l'hélium. Applications de la supraconductivité La supraconductivité est utilisée actuellement en médecine avec les SQUID pour dresser des cartes magnétiques du cerveau Dans un supraconducteur, pas de résistance, donc pas
d'échauffement au passage du courant, c'est-à-dire aucune perte d'énergie
pour le transport de l'électricité. Actuellement, les pertes d'énergie dans
les lignes par
effet Joule peuvent atteindre 7 à 10%. Pourquoi ne pas imaginer un train en lévitation au-dessus de son rail de guidage, pour éviter les frottements.
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